Alain Bashung est à l'origine de mes premiers émois musicaux. Durant les années 80, Gaby oh Gaby, Vertige de l'amour, SOS Amor ont bercé mes oreilles, au milieu des titres de Trust, Téléphone, ou encore Renaud que mes grands frères écoutaient et que, du coup, j'écoutais aussi.
J'ai retrouvé Bashung dans les années 90 : en pleine découverte du blues et de ce qui s'en rapproche, je tombe sur l'album Osez Joséphine, avec le fantastique Sonny Landreth à la guitare slide. Une claque.
L'été dernier une amie me prête son dernier album Bleu Pétrole, que j'écoute en boucle, puis je me décide même à acheter le double live sorti en 1995, Confessions Publiques. Ces 2 disques sont depuis sur mon baladeur qui ne quitte jamais ma poche.
Bashung m'a toujours accompagné, je l'écoutais gamin comme maintenant.
J'aimais sa façon de faire sonner la langue française avec des intonations anglo-saxonnes, sans pour autant que ça vire au ridicule. J'aimais également sa mélancolie, son côté mystérieux, énigmatique, sensible. Et j'aimais aussi cette classe discrète qui était la sienne.
Bashung méritait bien plus que ces Victoires de la Musique (gentille mascarade orchestrée par les maisons de disques pour s'auto-congratuler) dont il détient pourtant le record du nombre de récompenses.
Et dire que je ne l'ai jamais vu (donc ni même photographié) sur scène...
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photo non libre de droits |
Peut-être parce que nous sommes de la génération, je me reconnais dans tes propos et j'ai le même attachement que toi pour cet artiste. L'album Bashung Pizza m'a également bercé les oreilles. J'ai le même regret de ne l'avoir jamais vu sur scène...
"L'album Bashung Pizza m'a également bercé les oreilles"
dans la R18 ;))