Jusqu'à présent, je me contentais d'un simple best of (The Legend of Johnny Cash).
Subjugué par ses reprises de U2 (One), de Nine Inch Nails (Hurt) et de Dépêche Mode (Personnal Jesus), -j'ai cru à leur écoute que Cash en était l'auteur original, tant il se les approprie- j'ai donc décidé d'explorer la dernière partie de la vie musicale de "l'Homme en Noir", la période Rick Rubin.
J'ai acheté d'un coup 3 CDs datant de la fin sa carrière : Solitary Man, The Man Comes Around, ainsi que l'album posthume A Hundred Highways.
Carton plein, ces 3 disques sont exactement ce que je cherchais.
Une country-folk sobre et chaleureuse, acoustique, avec un côté rustique.
Cash à cette époque était malade, affaiblit, sa voix y est éraillée, abîmée, mais gagne paradoxalement en intensité et en émotion.
L'ensemble, composé de nombreuses reprises variées et de compositions originales, rend une oeuvre, à travers ses 3 albums, poignante, envoûtante, avec des pistes parfois d'une noirceur inouïe mais d'une beauté saisissante.
J'écoute ces CD en boucle depuis une semaine. De nombreux titres y sont à tomber.
Johnny Cash m'a réconcilié avec la country.
Bien sûr, pas celle à costumes pailletés et autres kitcheries flamboyantes.
Il n'était pas "l'Homme en Noir" pour rien... :)