navigation   le site   \  le blog dimanche 22 décembre 2024      
 Alela Diane à La Vapeur 
La saison concert se termine en cette fin mai.
Mercredi 27, je suis allé faire Alela Diane. Je connaissais déjà un single de son dernier album en date To Be Still pour l'avoir entendu sur Fip, et j'ai écouté ce disque avec attention avant de la voir sur scène.

J'aime cet album pour la voix bien sûr, mais également pour la présence toute en économie d'instruments comme la pedal-steel, le fiddle, ainsi que la mandoline. Je reprocherai par contre le son assez aseptisé, mais sans doute ce choix de production correspond-il au public visé par la musique de l'Américaine, un public paradoxalement pas uniquement féru de country-folk, mais plutôt un auditoire large attiré par les mélodies, les sonorités country, voire irlandaises.
Un peu comme ce que fait Keb' Mo dans le domaine du blues.

Par contre, j'adore vraiment le précédent CD, The Pirate's Gospel, plus "roots", plus dépouillé (juste une guitare, une voix et quelques choeurs), moins arrangé et donc plus à vif, il est à tomber !

J'avais donc hâte de la voir en live, la scène offrant toujours une approche moins "proprette" de la musique.
Ce concert était vraiment bien, le genre de moment où, lorsqu'il s'arrête, on se surprend à n'avoir pas vu le temps passer. J'ai apprécié la performance du papa Diane à la guitare, qui a notamment fait sonner sa Telecaster avec des intonations de pedal-steel, présente sur l'album mais absente de la tournée.

Pour les photos, nous étions autorisés à tout le concert, fait rarissime. Et les lumières étaient bonnes, fait aussi rarissime.
J'ai donc pu faire des images sympas, même si Alela garde souvent la même posture sur scène, raide comme un piquet à la guitare derrière son micro. En même temps, son répertoire très mélancolique n'incite pas forcément à sauter dans tous les sens sur scène... :))

Photos en ligne sur cette page
Alela Diane, La Vapeur, Dijon - mai 2009
photo non libre de droits


[2 commentaires]   |  permalien |   partager :
 Lenny Kravitz au Zenith de Dijon 
Hier soir j'ai donc, comme annoncé, pu aller photographier Lenny Kravitz lors de son passage au Zenith de Dijon.
J'avais prévu cette date depuis longtemps, car le sujet m'intéressait : artiste très visuel qui soigne son image, look bien marqué, et de plus black ("afro-américain" comme on dit maintenant), les blacks rendent très bien en noir et blanc.

Notre homme est arrivé sur scène très tard, après une première partie constituée d'un simple DJ pousse-disques.

Je dois bien avouer que le concert était très bon. Ca joue vraiment bien, et Kravitz, même si il n'a rien inventé, possède un certain charisme, un talent, une présence indéniable sur scène, presque féline.
Quatre cuivres, un orgue Hammond, un guitariste en plus de lui, plus les habituels basse-batterie, tels étaient les ingrédients de ce concert.

Le répertoire était sans surprise, moi qui ne possède que 2 albums de lui, je connaissais pourtant presque les 3/4 des morceaux qu'il a joué, pour les avoir entendu en radio.
Il faut reconnaitre, que ce soit sur des ballades en La mineur ou sur les morceaux résolument rock avec le gros riff en Mi qui va bien, que notre homme connait son affaire et que le set passe avec une vraie efficacité.

Certes, il a le soucis du détail et semble un aficionados du côté vintage : même ses pieds de micro semblaient sortis d'une autre époque, et il aura, tout au long du concert, fait étalage de presque tout le catalogue des guitares Gibson : SG, Les Paul, ES 335, Flying V.

Je suis plutôt satisfait des photos que j'ai faites, même si ça ne sera pas les photos du siècle. Nous étions limités aux 2 premiers morceaux du concert pour shooter, ce qui est frustrant vu les bonnes conditions de luminosité et d'accès à la scène (présence d'une fosse que je n'ai pas à La Vapeur où je suis toute l'année), et aussi vu le sujet qui se prête tellement à la photo de concert !

Bref, une vraiment bonne soirée ! J'ai encore 130 photos que j'ai faites à trier et traiter, en attendant, une petite pour patienter :

Edit le 25 avril : les photos sont désormais en ligne sur cette page

Lenny Kravitz, Le Zenith, Dijon - avril 2009
photo non libre de droits


[9 commentaires]   |  permalien |   partager :
 Herman Dune à La Vapeur + autres concerts  
Dernièrement, je suis allé voir (sans appareil photo, juste par curiosité), Benjamin Siskou, finaliste de l'émission Nouvelle Star en 2008, se produire à La Vapeur.
Si l'homme a le mérite de faire une pré-tournée dans le but de finaliser les titres de son premier album à sortir bientôt, je dois reconnaitre que la petite heure que j'ai passée à assister à son set ne m'aura pas convaincu plus que ça...
Il faut dire aussi que l'assistance majoritairement féminine, très jeune et hystérique ne le sert pas beaucoup... pas facile d'avoir une belle gueule dans ce milieu, que l'on soit homme ou femme...

Oxmo Puccino cette semaine. Son dernier album est sympa, le concert l'était tout autant, mais j'ai regretté le son de la salle, avec notamment une basse omni-présente qui alourdissait l'ensemble.

Par contre, la veille Herman Dune passait. J'y allais comme ça, histoire de faire quelques photos et d'écouter ce groupe que je ne connaissais que de nom.

Grosse surprise, dès les premières mesures je me surprends à me laisser entrainer par l'exceptionnelle fluidité de leur répertoire, axé country-folk. Une country-folk sans doute héritée de Johnny Cash, la noirceur en moins...

J'aime par exempe ces rythmiques de bongos qui donnent un côté aérien aux compositions, ainsi que ces textes simples et intelligibles mais sans pour autant être "nunuches", ainsi que les choeurs (féminins sur l'album, masculins lors du concert), et enfin les cuivres (sur le disque uniquement).

Et puis le groupe s'est permit quelques libertés par rapport à l'album, avec notamment quelques arrangements plus rocks sur certains morceaux... un vrai concert quoi, pas un copier-coller du disque :))
Bref, dès le lendemain je courrais acheter un coffret réunissant leur 2 derniers CD, Giant et Next Year in Zion, le dernier en date, à écouter ci-dessous.

Lundi, je serai au Zenith de Dijon pour photographier Lenny Kravitz, ayant reçu un coup de fil hier soir m'annonçant que l'accréditation était accordée. Par contre, les conditions de shoot seront très strictes comme je m'y attendais, avec sans doute uniquement les 2 premiers morceaux pour shooter et l'obligation de signer préalablement un "contrat" avec EMI, la major qui s'occupe de lui et que je ne porte pas vraiment dans mon coeur.... :))

Enfin, une grosse et bonne nouvelle me concernant est annoncée pour la fin du mois d'avril ... à suivre donc :))

(photos de Herman Dune sur cette page)

Herman Dune, La Vapeur - avril 2009
photo non libre de droits


[Ajouter un commentaire]   |  permalien |   partager :
 Tad Robinson band feat. Alex Schultz 
Début avril, je suis retourné à La Charité/Loire pour revoir Alex Schultz, ce fantastique guitariste californien dont certaines de mes photos illustrent la pochette de son dernier CD (photos d'ailleurs réalisées dans ce même cloitre du 14ème siècle de la Charité où se tenait le concert).

Cette fois, il n'accompagnait pas Finis Tasby, mais un autre chanteur/harmoniciste, le New-Yorkais Tad Robinson. Le répertoire était résolument orienté soul et blues, et Alex est apparut avec un jeu de guitare vraiment différent, plus adapté, peut-être un poil moins "rentre-dedans".
A ce sujet, il arborait non plus la guitare à caisse Epiphone avec laquelle je l'avais vu précédemment, mais une magnifique guitare d'inspiration Telecaster, une Vinetto.

Le concert était très bon, très marqué soul, avec une impeccable section rythmique, mais je dois dire que j'avais préféré le concert avec Finis Tasby.

Niveau photo, je suis resté raisonnable. Alex était souvent situé avec le visage en contre-jour, ce qui fait que je n'ai pas "mitraillé" plus que ça... juste tenté quelques compositions avec second plan comme cette salle nivernaise le permet.

(photos en ligne sur cette page)

Alex Schultz et Tad Robinson, La Charité/Loire - avril 2009
photo non libre de droits


[Ajouter un commentaire]   |  permalien |   partager :
 Les Nuits du Blues 2009 
Samedi dernier, Talant, petite ville limitrophe de Dijon, accueillait comme tous les ans ses Nuits du Blues.

Cette année, il y avait 2 affiches de renom au programme. D'une part Duke Robillard, guitariste fondateur des Roomfull of Blues, ex-membre des Fabulous Thunderbirds, sans doutes un des plus prodigieux représentants du swing west-coast, et ensuite Shemekia Copeland, fille de feu Johnny Copeland.

J'avais déjà vu Duke auparavant. A chaque fois j'avais reçu une sacrée claque. Leçon de guitare, de mise en place, et de cohésion avec les excellents musiciens qui l'accompagnent (notamment Doug James au sax).
Cette fois, le chanteur et harmoniciste Sugar Ray Norcia était invité pour tenir le chant sur la majorité des titres du set. Bien sûr tous ont joué divinement bien, et Norcia est lui aussi un musicien d'exception, et de plus un showman.

Cependant, je trouve que sa présence ce soir a un peu dénaturé le set de Duke Robillard. Je veux dire par là que j'aurais aimé voir ce dernier plus souvent sur le devant, musicalement. Sur la fin du set, il ne jouait quasiment plus, et était juste devenu comme un membre du line-up de Norcia... Sans compter le répertoire, qui n'était plus vraiment celui dans lequel il évolue habituellement...

J'avais déjà vu également Shemekia Copeland. Elle est revenue avec le fantastique Arthur Neilson à la guitare, comme à son habitude. J'adore ce musicien, il a un vrai style à lui, très orienté rock, mais tout en sonnant blues.
Shemekia a un peu calmé la fougue passée de ses sets. Elle est plus posée qu'avant, moins exubérante dans sa prestation. Ceci dit c'était vraiment très bien.

En résumé, je suis un poil resté sur ma faim, mais c'est juste histoire de chipoter... car c'était tout de même une affiche d'exception !

Niveau photo, j'ai vraiment galéré.

La salle de Talant doit plus à la culture physique qu'à la culture tout court, et reste difficile à sonoriser comme à éclairer.

Seulement 4 spots en façade, et encore, très éloignés, alors qu'une quinzaine étaient alignés en fond de scène, ce qui avait pour effet de produire des contre-jours phénoménaux, et surtout rendant impossible toute mise au point ou mesure d'exposition correcte.

J'ai quand même ramené quelques photos sympas, dont en voici 2 ci-dessous, en attendant que le traitement de la totalité de la série soit terminé... Mise en ligne de la galerie complète bientôt donc...

Edit : les photos sont maintenant en ligne sur cette page


Shemekia Copeland, Les Nuits du Blues, Talant - mars 2009
photo non libre de droits

Duke Robillard, Les Nuits du Blues, Talant - mars 2009
photo non libre de droits


[Ajouter un commentaire]   |  permalien |   partager :

<< <Précédent | 28 | 29 | 30 | 31 | 32 | 33 | 34 | 35 | 36 | 37 | Suivant> >>