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 Tutoriel : les photos de concert, ma façon 
<a herf="https://www.didiertaberlet.fr/blog/index.php?entry=entry071115-190442">tutoriel sur la photo de concert</a>
A l'instar de l'excellent Alain Grodard, je me lance aujourd'hui dans une explication sans prétention de la façon que j'ai de faire mes photos en concert.
J'ai déjà parlé sommairement de ce sujet sur cette page de mon site, mais ici je vais essayer d'être plus précis.

D'abord, il est bon de préciser que je possède un boitier Nikon D70. Aujourd'hui cet appareil est dépassé sur le plan technique et des performances.

Question sensibilité, je suis toujours, pour les concerts en intérieur bien sûr, à 800 ISO. Le D70 bruite très rapidement au delà. De nombreaux boitiers plus récents (Canon notamment) supportent mieux des sensibilités plus élevées.

Je choisi également le mode priorité ouverture, et très souvent, je règle mon diaphragme sur la plus grande ouverture. Je recherche avant tout à faire entrer le maximum de lumière, et profiter ainsi de la grande possibilité d'ouverture offerte par l'objectif.
La profondeur de champ (la zone nette entre deux éléments) s'en retrouve donc très réduite. Il faut alors bien veiller à soigner sa mise un point, sinon on aura facilement une perte de netteté.
Généralement, je fais ma mise au point comme en portrait, c'est-à-dire sur l'oeil du sujet le plus proche de moi. Attention, souvent les autofocus se focalisent facilement sur les matières denses, comme les micros, plutôt que sur une matière plus souple comme la peau humaine.
Concrètement, je mesure la lumière, la mémorise, je fais ma mise au point, la mémorise, puis je recadre avant de déclencher.

Parfois, et même de plus en plus souvent, il m'arrive de passer en priorité vitesse (lorsque les conditions de luminosité sont faibles, ou lorsque les lumières changent rapidement). Je me calle alors aux alentours du 1/160eme de seconde.
Cela évite d'avoir à mesurer la lumière et mémoriser cette mesure avant de faire la mise au point, recadrer et enfin déclencher. Gain de temps donc.

Au niveau de la mesure d'exposition, je choisi très souvent la mesure pondérée centrale. C'est, je pense, celle qui correspond le mieux à la luminosité des concerts que je fréquente. Lorsque je me mets en priorité vitesse, je bascule alors en mesure spot, pour avoir une mesure (qui ne sera qu'indicative) des hautes lumières. Il faut s'attendre alors à avoir des rendus sombres assez bruités du fait de sous-exposition.

Le D70 encaisse mal les écarts d'exposition importants comme on trouve souvent en concert. Ainsi, un rendu clair (comme la peau d'un visage par exemple) peut vite se retrouver "cramé". Je choisi alors, au début du concert et après quelques tests, de sous-exposer mes prises de vue (de -0.3 à -1 IL au maximum).
Là aussi, des boitiers plus performants n'ont pas besoin de cette manoeuvre car ils encaissent mieux les écarts d'exposition.

Pour le choix des focales, je vous renvoye à cet article que j'avais écrit il y a quelques temps.

Niveau traitement des images, je travaille toujours avec le format de fichier Raw à la prise de vue. Mais ceci fera l'objet d'un prochain article.

Concernant la composition des images, des cadrages, je veille à faire attention aux éléments parasites qui peuvent perturber la lecture de l'image. Par exemple, éviter les micros ou pieds de micro qui peuvent empiéter sur les sujets, de même que les têtes de guitare.
Aussi, je fais attention à avoir dans mon cadrage le sujet, son instrument si il en a un, mais si possible dans leur intégralité. Souvent je vois sur des photos de concert des têtes partiellement coupées, des guitares dont il en manque la moitié, et j'avoue que, personnellement, je souffre à voir ce genre de choses :))

J'aime "chiader" mes images, pour en avoir une lecture la plus simple et agréable possible. C'est juste un choix personnel.

De la même façon, j'ai fait le choix de privilégier la "qualité" (même si je trouve le mot pompeux), au détriment de la quantité d'images. Je préfère ramener et sélectionner peu d'images afin de ne montrer que celles dont je suis satisfait, plutôt que d'avoir à tous prix des images de tous les membres du groupe par exemple.


J'apprécie également quand une photo de scène "respire", quand son cadrage laisse du champ vide, c'est je pense une façon de matérialiser l'espace, la dimension.

Enfin, je pense qu'il est très important d'avoir son propre style, sa propre patte. Ne pas forcément chercher à "copier", ou à "faire comme".
Généralement, on pratique la photo de scène par passion pour la musique, alors autant se laisser aller à exprimer ce qu'on ressent sur le plan personnel lors d'un concert.

Un petit mot concernant la discrétion : essayer de se faire le plus petit possible, ne pas géner ni les artistes, ni les spectateurs (qui ont payé leur billet d'entrée, et qui donc aspirent à ne pas être dérangés d'une façon ou d'une autre).

Voilà, tout ceci n'est que ma façon de faire, cela n'a rien d'exhaustif :))

Et bientôt je posterai un nouvel article concernant le traitement de mes images de concert.

NOTE : voir aussi la rubrique Infos Photos Concerts sur mon site.



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 Kwal, conteur d'histoires 
Mercredi soir, veille de Toussaint, le chanteur Kwal et le groupe dijonnais Iltika donnaient une représentation commune suite à une résidence de 3 jours à La Vapeur de Dijon.

Si Iltika commence à être connu sur la région, j'avoue que je ne connaissais pas Kwal, originaire d'Angers. Honte sur moi, car l'homme est un artiste complet, aux confluents du hip-hop, du slam et de la chanson française. Un peu dans la lignée de Grand Corps Malade ou de Abd Al Malik, pour situer.

Des textes, des histoires, un décor, et puis des cordes ainsi qu'un DJ pour accompagner. Il est issu du conservatoire, mais fait du hip-hop. Subtil mélange des genres. Et bien plus qu'un simple chanteur, il est aussi un homme de terrain, engagé, qui lie la parole à l'action, ainsi qu'un voyageur accompli.

Mais plutôt que de me répandre en descriptions maladroites, je préfère vous renvoyer à son MySpace ou vous pourrez écouter des extraits de son dernier album (notamment le titre qui a donné son nom au disque, Là où j'habite), ainsi qu'à son site officiel.
Il est également en interview ainsi qu'en couverture de l'excellent (le mot est faible) magazine musical gratuit Longueur d'Ondes (n. 41).

Niveau photos, j'ai un peu galéré avec les fameuses lumières rouges, mais les souvenirs, eux, resteront :))

voir la série photo musique divers 35
Kwal, Dijon - octobre 2007
photo non libre de droits


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 Full Of Sound, un magazine musical à télécharger  
Courant juin, Gerald Vidamment me parlait de son projet de lancer un nouveau magazine musical numérique à la rentrée 2007.

C'est aujourd'hui chose faite. Full Of Sound #1 est officiellement sorti la semaine dernière.

Il est le premier magazine musical généraliste disponible exclusivement dans une version numérique. Consacré à la nouvelle scène française et internationale, ce bimestriel d’une centaine de pages est gratuit.

Il suffit simplement de se rendre à l'adresse du site, de s'inscrire (e-mail et mot de passe), et ensuite de télécharger le mag au format pdf. Le tout gratuitement !

Libre à chacun ensuite de le conserver sur son ordinateur pour le lire, ou de l'imprimer pour ceux qui préfèrent lire sur support papier. Plus qu'un webzine, il s'agit donc d'un vrai magazine. La mise en page et le graphisme sont à faire pâlir de jalousie les meilleurs titres de la presse musicale, et le contenu largemenent à la hauteur.

Et quand on sait que, en plus, Gérald est un super photographe de concert, on a vraiment envie de le détester ! :))


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 54 Nude Honeys ça dépote :)) 
Au mois de mai dernier, La Vapeur organisait une soirée plutôt rock'n'roll. 3 groupes se partageaient l'affiche. 2 groupes français pour commencer, puis une formation japonaise exclusivement féminine. Les 54 Nude Honeys (c'est le nom des Japonaises) est un groupe de rock garage qui ne fait pas dans la dentelle, mais plutôt dans le cuir.

Guitares vintages, riffs acérés, gros son, énergie à revendre, les Niponnes ont rapidement conquis un auditoire déjà bien échaudé par les groupes précédents.

D'autant plus que nos amies ont la particularité de venir sur scène uniquement habillées de cuir : shortys, guépières, bottes et bas résilles. Cette provoc correspond d'ailleurs tout à fait au nom de leur groupe, qui, en quelque sorte, annonce bien la couleur :))

Le paradoxe est, de plus, accentué du fait de leur physique : petites et menues, elles cassent ainsi l'image que la société japonaise renvoye souvent de sa gent féminine.

En tout cas sur le plan musical, elles ne font pas semblant non plus. C'était réellement un concert de folie, et la proximité offerte par la petite salle de La Vapeur où se déroulait le concert etait le lieu idéal pour ce genre de set.

La présence de ces photos sur mon site a boosté mes statistiques de fréquentation : les termes nude (nue) et honeys (ici entendu au sens de "poupée", "chérie") ont toujours fait un malheur sur les moteurs de recherche :))

Aux dernières nouvelles, le groupe s'est malheureusement séparé. Mais certains de leurs titres restent écoutables sur leur MySpace, ainsi que de nombreuses videos. Car le plaisir est aussi visuel :))

voir la série photo musique divers 26

54 Nude Honeys, Dijon - mai 2007
photo non libre de droits


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 Amicalement Blues 
Début septembre je vous parlais de l'admiration que j'ai pour Paul Personne.
Et comme tout Dijonnais, il m'arrive de croiser dans les rues de ma ville Hubert Felix Thiefaine, dont j'apprécie grandement son dernier album, Scandale Mélancolique.

Et voilà qu'on m'annonce la sortie pour le 12 novembre d'un album commun aux deux artistes, Amicalement Blues. C'est donc une bonne nouvelle :)) Les deux hommes se connaissent bien, HFT avait écrit un texte sur l'album Patchwork Electrique de Personne, et le rejoignait souvent sur scène lorsque leur chemin se croisait.

Un communiqué officiel concernant le disque est disponible au format pdf ici. Vous trouverez également d'autres infos sur le site officiel de Paul Personne tenu par mon pote Jean-Yves. Un extrait, Avenue de l'Amour, est déjà en écoute sur France Inter. Un teaser est même visible ici.

La pochette (la voici en grand) possède un look rétro qui fait penser aux disques vinyls. Je regrette par contre que la photo d'illustration soit une image numérique juste désaturée en guise de noir et blanc... un peu fade ! un noir et blanc mieux travaillé aurait quand même eu plus de gueule :))
L'album est déjà en prévente sur Amazon et sur le site de la Fnac (à noter qu'il existe également en version limitée avec un DVD bonus).



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