Globalement, je suis franchement satisfait.
J'ai bien sûr retrouvé de suite tous les automatismes de prise en main que j'avais avec le D70.
L'écran arrière de prévisualisation très large me change radicalement la vie, et le viseur est plus large. Je ne suis par contre pas fan des 2 boutons + et - qui servent pour zoomer en prévisualisation : sur le D70 il fallait juste maintenir la touche Enter enfoncée et ensuite zoomer avec la molette, plus pratique, mais peut-être est-ce juste un coup à prendre...
J'ai pu tester les hautes sensibilités lors du concert de Nada Surf à La Vapeur jeudi soir. Je dois avouer que c'est réellement bluffant, le 1600 ISO passe comme une lettre à la poste ! J'ai fait quelques essais à la va vite au moment du changement de plateau, histoire de voir, et le 3200 ISO produit un grain plutôt agréable, en tout cas sans bruit coloré et disgracieux. Fichier brut en exemple ici (2,5 Mo, juste recadré et à peine accentué à partir du Raw, les Exifs sont encore visibles: f:1.4, 1/13 sec., 3200 ISO).
Bien sûr, lorsque les conditions de luminosité sont mauvaises, il restera au final une image sous-exposée ou de mauvaise qualité : une belle photo se fera toujours au moment de la prise de vue, et avec une lumière adéquat. La technique a des limites qui sont celles de la logique !
...même si ce nouveau boitier en repousse un peu les frontières... :))
Je suis passé de 6 Mpx avec le D70 à 12 Mpx, des fichiers avec plus d'informations, mais de taille raisonnable : un Nef de D90 pèse environ 10 Mo, contre 15 Mo pour ceux d'un D200, à résolution égale... gain de place sur les cartes mémoires et sur mes disques durs par rapport au D200 que j'avais essayé ce printemps mais bien fait de ne pas garder !
Je n'ai pas testé la fonction LiveView, je travaille en concert avec des ouvertures très grandes (f:1.4...), je dois donc soigner ma mise au point, et préfère me coller l'oeil dans le viseur pour avoir une vue plus précise...
Ce week-end j'ai profité de la magnifique lumière d'octobre pour tester la bête en lumière naturelle, et de jour, sur les enfants (Eugénie et Paul) d'un couple d'amis. Le D90 possède une plage dynamique remarquable ! Je passe donc moins de temps à travailler mes Raw...
Les mois qui viennent seront très riches en concerts pour moi, j'aurai l'occasion de plus approfondir les capacités de ce boitier...
Edit : j'ai donc un D70 à vendre : achat juin 2005, environ 40 000 déclenchements, boitier nu + 8 Go de cartes Sandisk + 1 batterie EN-EL3, visible chez Photo Grillot Darbois au centre-ville de Dijon
Eugénie et Paul - Dijon, - octobre 2008 | |
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Il y a une bonne quinzaine d'années, je découvrais le blues en live, sur des petites scènes de ma région. Un de mes premiers grands émois se produisit avec Tomcat Blake, un guitariste américain installé à Besançon, pas très loin de chez moi.
Par la suite, plus je continuais à arpenter les concerts, à écouter des disques de blues, plus je me rendais compte que ce Tomcat était réellement un grand, un très grand de ce style. J'étais quand même surpris que cet homme n'ait pas une notoriété plus grande, ne se produise pas sur des scènes plus à la hauteur de son talent... même si le bonhomme a quand même à son actif des premières parties de Robert Cray, Johnny Winter, Jeff Healey ou encore Little Milton...
C'était bien avant que je ne découvre le personnage, bon vivant, blagueur et éminemment sympathique, vraisemblablement plus à la recherche du bonheur que de la renommée internationale... bref, un vrai mec cool, comme je les aime :))
Aujourd'hui, il remet le pied à l'étrier, décidé à reprendre le chemin des scènes.
Ecoutez sa musique sur sa page MySpace, notamment le titre éponyme de son album, I've Been Wondering, avec ce chorus tout en économie, mais aussi l'instrumental King Freddie's Swing, ou encore If You Knew... enfin tout quoi :))
Tomcat Blake - Le Cylindre, Besançon, - mars 2007 | |
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Petit retour sur l'expo au festival Blues en Loire fin août.
Super accueil de la part des membres de l'association Le Chat Musiques, organisatrice du festival.
J'étais installé dans une salle hautement voutée mitoyenne de la grande scène sur laquelle se déroulaient les concerts de soirée. Je partageais cette salle avec un autre exposant, Jorge Ramirez, peintre originaire de Montpellier, qui fait des superbes portraits acryliques (et donc aux couleurs soutenues) de musiciens afro-américains, de James Brown à Hendrix, en passant par des artistes blues, comme Little Walter ou Sonny Boy Williamson. Jorge n'a pas encore de site à lui, dommage, j'aurai bien aimé en mettre ici un lien.
Le public passait surtout pendant les changements de plateaux, entre les 2 concerts de soirée. C'était vraiment sympa de pouvoir rencontrer "en chair et en os" (plutôt que virtuellement) des visiteurs devant mes photos. J'ai eu pas mal d'échanges avec des photographes présents sur le festival, ainsi qu'avec des membres de la presse blues que je côtoyais régulièrement lorsque j'étais membre des leurs, avant que je n'abandonne la plume pour ne me consacrer qu'à la photo de concert.
J'avais accroché, comme annoncé, une quinzaine de photos noir et blanc 20x30 encadrées en 30x40, ainsi que quelques carrés 20x20. J'avais fait le choix de ne mettre que des photos de musiciens blues, afin de coller avec le thème du festival. Et puis le blues est avant tout une histoire d'affection pour moi : c'est sans doute le style musical que je connais le mieux, et sur lequel je pense m'éclater le plus à photographier.
J'ai pu réaliser un peu de vente, pas de quoi acheter un yacht avec piscine et filles de joie intégrées, mais, vu que mon hébergement et restauration sur place étaient pris en charge par le festival, je suis rentré chez moi avec plus d'argent en poche qu'à mon départ...
La photo et la musique sont avant tout pour moi un loisir, un plaisir, une passion qui me permettent d'arrondir les fins de moi, en toute légalité, avec un SIRET.
Et aucunement un métier, afin de toujours pouvoir garder ma liberté d'en faire ce que je veux.
Un bon moment passé donc !
Fred Chapellier, festival Blues en Loire, La Charité/Loire - août 2008 | |
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Je lorgne de plus en plus sérieusement sur le futur nouveau boitier de Nikon, le D90, qui sort à la fin de ce mois.
Pour info, je suis actuellement toujours avec mon vieux D70, dont la technologie date d'il y a une dizaine d'années !
On m'avait offert un D200 d'occasion cet hiver, mais je l'avais rendu, déçu par ce boitier, préférant continuer avec mon D70, et garder l'argent du D200 pour un futur achat plus intéressant.
Je parcoure actuellement les différents tests disponibles dans la presse spécialisée et sur internet, pour me rendre compte que ce D90 semble posséder les principaux avantages de son grand frère le D300, sans pour autant en avoir la complexité.
Je recherche avant tout un boitier simple mais qui puisse monter assez haut en sensibilité ISO, ce qui est le cas du D300, qui peux monter à plus de 2000, voire 3200 ISO sans bruiter (alors que mon D70 est au taquet à 800). Il semble que le D90 ait hérité de cette capacité élevée, avec en plus, par rapport au D70, un viseur quadrillé plus large, un écran arrière haute définition, un capteur 2 fois plus gros, et d'autres particularités dont la finalité m'échappe actuellement :))
Et son prix reste raisonnable.
Je n'ai jamais été un fan de course à la technologie, je me suis contenté de mon D70 alors que tout le monde autour de moi possédait des appareils aux performances largement supérieures, mais aujourd'hui je suis attiré par les capacités de ce nouveau boitier, qui semble correspondre à mes besoins. De plus, son châssis est celui du D80, qui était lui-même dérivé du D70, et donc ne devrait pas me poser de gros problèmes d'adaptation, contrairement à un D300.
page Nikon dédiée au D90 et fiche plus complète.
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Petit passage sur les sites de vidéos en ligne.
On y trouve toujours des trésors, images filmées inédites ou rarement diffusées, archives oubliées...
Ma passion pour le blues s'est un peu émoussée ces derniers temps (je n'en n'écoute quasiment plus sur CD, même si je vais toujours aux concerts), mais un récent passage sur Youtube m'a fait revivre certains grands moments.
Parmi eux, l'histoire des 3 Kings. Si BB King est sans doutes le bluesman le plus connu actuellement (peut-être dû au fait qu'il soit toujours vivant... ), d'autres "King" du blues ont laissé une sacrée trace dans l'histoire.
Albert et Freddie King n'avaient aucun lien de parenté l'un envers l'autre (ni même envers BB), mais ils étaient tous deux, et chacun de leur côté, des géants de ce style musical. Géants par la taille (Freddie mesurait près de 2 mètres et Albert -ancien boxeur- pesait pas loin de 118 Kgs), mais également par le toucher et le talent.
Très bons guitaristes et chanteurs, leur style a marqué à jamais la guitare blues. Albert -figure du label Stax- maîtrisait les bends langoureux à la perfection (Stevie Ray Vaughan lui doit tout à ce sujet...), Freddie a inspiré tous les guitaristes de blues débutants avec son instrumental Hideaway.
Paradoxalement, aucun des 2 ne jouait avec un mediator, ce qui leur procurait une attaque si particulière : Freddie portait un onglet au pouce, et Albert jouait juste avec la pulpe de ses doigts (gaucher sur une guitare cordée pour un droitier, à l'envers donc).
2 petites videos, des classiques : Freddie King, Have You Ever Loved a Woman en 1973, et dessous Albert King, I'll Play The Blues For You, en 1989.
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