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 Zone Libre vs Casey & Hame 
Jeudi dernier le festival GéNéRiQ programmait, entre autres, Zone Libre vs Casey & Hame.
Hame est le chanteur de La Rumeur, et Casey chanteuse hip-hop. Zone Libre est une formation composée de Serge Teyssot-Gay, guitariste de Noir Désir, de Marc Sens, guitariste de Yann Tiersen, et du batteur Cyril Bilbeaud.

Alors que les guitares lancinantes et torturées de Teyssot-Gay et Sens se donnent la réplique, Hame et Casey se partagent le micro avec une fougue rarement vue. Je dois avouer ma fascination pour cette dernière, chanteuse androgyne qui possède une présence médusante.
La mise en place est au rendez-vous, la noirceur musicale également, j'ai rarement photographié des artistes non-blues qui me paraissent autant coller avec le noir et blanc...

Mélanges des genres, entre rock et hip-hop, ce concert aura été, pour moi, la VRAIE claque de cette édition du festival.
Bien longtemps que j'en n'avais pas reçue une pareille d'ailleurs... Un peu comme les 2 effets Kiss Cool, mais en même temps :))

Je ne trouve pas les mots pour en parler avec justesse, mais mon cyber-friend Franpi le fait avec talent au sujet de L'Angle Mort, le disque de la formation, et l'excellent magazine musical Longueur d'Ondes y consacre 2 pages dans son numéro 48 téléchargeable gratuitement sur leur site.

Edit : les photos sont maintenant en ligne

Zone Libre vs Casey & Hame, festival GéNéRiQ, La Vapeur - février 2009
(Casey, Marc Sens)
photo non libre de droits

Zone Libre vs Casey & Hame, festival GéNéRiQ, La Vapeur - février 2009
(Serge Teyssot-Gay, Cyril Bilbeaud)
photo non libre de droits

Zone Libre vs Casey & Hame, festival GéNéRiQ, La Vapeur - février 2009
(Casey, Marc Sens)
photo non libre de droits


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 Premières tophes de GéNéRiQ 2009 
Le festival GéNéRiQ a débuté pour Dijon le 12 février. Beaucoup de groupes se succèdent au sein de chaque soirée.

En vrac, j'ai bien aimé le duo indie-rock canadien Handsome Furs qui a ouvert le bal, les Américaines d'Au Revoir Simone, trio de pop-soft qui m'a rappelé la B.O ainsi que l'ambiance du film Suicide Girls de Sofia Coppola.
Les New-Yorkais de The Walkmen, dans un répertoire folk m'ont également plu, tout comme Anthony Joseph.

Le deuxième soir j'ai moins accroché à la programmation, du coup je ne suis resté qu'une petite heure, sans insister.

Impressionné samedi mais sans pour autant réellement accrocher par Saul Williams, mais emballé par les Danois de The Asteroid Galaxy Tour.

Hier mardi mon idole Didier Wampas et ses acolytes ont investi le Grand Théâtre de la ville pour 2 sets à destination des enfants. Concert, comme il fallait s'y attendre, complètement délirant ! Les Wampas ont surchauffé cet austère lieu fait des dorures et de velours, pour la grande joie des petits qui ont rapidement investi la scène dans un capharnaüm mémorable... (vidéo sur le site de France 3)

Ce soir Sammy Decoster et la nouvelle figure montante de la pop-folk anglo-saxonne Charlie Winston seront aussi au Grand Théâtre, qui pour l'occasion affiche complet.

GéNéRiQ a le mérite de programmer des artistes originaux, bref un festival garanti sans Cali ni Dionysos... :))

Niveau photo, je suis plutôt content de moi.

J'ai réussi à avoir à peu près ce que je voulais, malgré les conditions lumineuses pas toujours au top pour la photo. Bien évidemment, j'ai pris un pied à shooter entièrement les 2 sets des Wampas, mais avec des sujets pareils, la moitié du travail est faite d'avance !

Il me faudra du temps après la fin du festival pour finir de tout traiter ce que j'ai pu faire, en attendant en voici un premier aperçu...


Handsome Furs, festival GéNéRiQ, La Vapeur - février 2009
photo non libre de droits

The Walkmen, festival GéNéRiQ, La Vapeur - février 2009
photo non libre de droits

The Asteroid Galaxy Tour, festival GéNéRiQ, La Vapeur - février 2009
photo non libre de droits

Anthony Joseph, festival GéNéRiQ, La Vapeur - février 2009
photo non libre de droits

Au Revoir Simone, festival GéNéRiQ, La Vapeur - février 2009
photo non libre de droits


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 Premiers pas en HDR 
Depuis quelques temps j'avais envie d'essayer la photo HDR (image à grande plage dynamique).

Cette technique permet à la photo numérique de compenser les écarts d'exposition importants au sein d'une même prise de vue, afin notamment de se rapprocher de ce que la photo argentique permettait.

Cela suppose suppose d'effectuer 3 fois la même prise de vue, mais à chaque fois avec une exposition différente (généralement -2 IL, 0 IL, +2 IL). Ce genre d'image suppose l'utilisation d'un trépied et d'une télécommande afin d'obtenir 3 cadrages identiques, l'appareil étant réglé sur la position bracketing, afin qu'il génère les différentes expositions lui-même.

Ensuite, un logiciel assemble les 3 vues et calcule les différentes expositions au sein d'un seul et même fichier.
L'effet sera d'autant plus important que l'image originale comportera de grands écarts d'exposition.

Ensuite, tout est question de dosage. J'avoue ne pas être fan du rendu HDR obtenu sur des photos couleur, mais en noir et blanc je trouve que cela amène une dimension un peu surréelle, presque dramatique qui colle avec les paysages d'hiver.

Je ne suis pas allé pas très loin de chez moi, à la maison natale de St Bernard de Fontaine-les-Dijon, pour me faire un peu la main.
J'attends que la météo soit plus clémente (et aussi que le festival GéNéRiQ soit passé, car il va bien m'occuper...) pour aller explorer des sites plus intéressants perdus aux alentours de Dijon, que j'ai repérés grâce à Google Earth.

maison natale de St Bernard, Fontaine-les-Dijon - février 2009
photo non libre de droits


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 Deuxième toile 
En novembre je vous parlais de mon ami peintre Yannick, qui avait réalisé une toile d'après une de mes photos.

La série qu'il a ainsi entamée se poursuit petit à petit. J'étais ce week-end chez lui, dans un petit village proche de Dijon, et j'ai pu voir une deuxième peinture. C'est d'après une photo que j'aime particulièrement, des Rosebud Blue Sauce, une de mes préférées.

Ici aussi la technique utilisée est celle du couteau et de l'huile. A nouveau le noir et blanc a été transposé par une opposition couleurs froides / couleurs chaudes, mais cette fois c'est le fond de la toile qui est dans les chauds, avec ce rouge grenat qui donne une intensité, une tension qui collent parfaitement avec le sens que je voulais donner à la photo originale. (dimension de la toile : environ 1 mètre sur le plus grand côté).

Bref, une nouvelle fois je suis admiratif, et j'attends avec impatience la suite. Je peux d'ors et déjà dire que la photo carrée de Keziah Jones que j'aime tant (présente sur cet article) est sur le point d'être, elle aussi, ciselée sur toile :))


Rosebud Blue Sauce, La Charité/Loire - octobre 2008
photo non libre de droits


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 Just a Dream 
Cela ne vous aura sans doutes pas échappé, Barack Obama vient d'être élu 44ème président des Etats-Unis.

Obama est le premier président noir d'un pays qui, il y a encore peu, pratiquait ouvertement la ségrégation de manière officielle.

Et avant cette ségrégation, l'esclavage. Et c'est bien sûr de l'esclavage qu'est né le blues à la fin du 19eme siècle. Par la suite, l'essor de l'industrie automobile a poussé les travailleurs noirs à quitter les champs de coton du sud rural pour aller vers les grandes villes situées autour des grands lacs, comme Chicago, berceau du blues moderne.

Tout ça pour dire que le blues est indissociablement lié à l'histoire du peuple noir américain.

En 1963, Martin Luther King, à travers son célébrissime discours I Have a Dream, osait publiquement réclamer l'égalité entre noirs et blancs en Amérique.

Ce que l'on ne sait pas assez, c'est qu'en 1938, un bluesman noir, Big Bill Broonzy, écrivait Just a Dream, chanson dans laquelle il espérait une vie meilleure.
Au milieu de son texte, il écrivit ce couplet :
"I dreamed I was in the White House, sittin' in the president's chair. I dreamed he's shaking my hand, said "Bill, I'm glad you're here". But that was just a dream. What a dream I had on my mind. And when I woke up, not a chair could I find"

(J'ai rêvé que j'étais à la Maison Blanche, assis dans le fauteuil du président.
J'ai rêvé qu'il me serrait la main en me disant "Bill je suis content que tu sois là".
Mais ce nétait qu'un rêve, juste un rêve que j'ai fait.
Et quand je me suis réveillé, il n'y avait pas de fauteuil à côté de moi.
)

Certains vous affirmerons même que Luther King s'est sans doutes inspiré de cette chanson de Big Bill Broonzy pour écrire son texte...

Aujourd'hui, ce titre pour moi prend toute sa signification, 70 ans après sa rédaction.
Quand je vous dis que la musique fait évoluer les mentalités :))


Video sur Youtube : Big Bill Broonzy, Just a Dream (couplet en question à 2:18), milieu des années 50.



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