J'ai débuté avec celle, dont l'écriture a été interrompue par sa mort, de Daniel Darc, Tout est permis mais tout n'est pas utile, coécrit par Bertrand Dicale.
Une vie et un parcours chaotique, mystique, rythmé par les excès, mais aussi et surtout par une sensibilité à fleur de peau.
Comme on s'en doutait, l'homme nous avoue ne jamais avoir aimé le tube Chercher le Garçon, dont le succès qu'il a eu avec le groupe Taxi Girl a contribué à sa renommée.
Il semble avoir fini par trouver une sorte de paix intérieure dans la religion, comme quoi le punk mène à tout.
Le livre est vraiment intéressant.
Ensuite, je me suis plongé dans De Noir Désir à Bertrand Cantat, par Pierre Mikaïloff.
Comme son nom l'indique, il s'agit d'une bio complète du groupe bordelais, de ses débuts à la carrière solo de chacun de ses membres, suite à la séparation. Un travail documentaire colossal.
Attention, il s'agit d'un ouvrage qui ne s'intéresse qu'à l'aspect musical du groupe. Bien entendu, l'affaire de Vilnius y est forcément abordée, puisqu'elle fait partie de l’histoire de la formation, par la force des choses.
Mais ne vous attendez pas à y lire des rapports d'instruction liés au drame. Pour ça, je vous renvoie plutôt à L'Amour à Mort, par Stéphane Bouchet et Frédéric Vézard, que j'ai lu aussi.
Ce livre de Pierre Mikaïloff est vraiment une mine d'information sur Noir Désir, son histoire, son mode de fonctionnement. Indispensable pour tous ceux qui aiment le groupe, mais aussi pour les autres, tant on y apprend sur la dimension humaine et sur la démarche intègre du quatuor bordelais.
Et puis, avantage ultime, son auteur est écrivain mais également musicien, il a d'ailleurs eu l'occasion de croiser "Noir Dez" à plusieurs reprises sur scène, ce qui fait qu'il connaît parfaitement son sujet.
Ensuite, j'ai trouvé une édition poche de l'autobiographie de Johnny Cash, Johnny Cash l'Autobiographie, écrite peu de temps avant sa mort.
J'ai vraiment dévoré ce bouquin.
Cash y aborde sa vie avec une franchise remarquable, depuis son enfance dans les champs de coton et la mort de son frère aîné, jusqu'à son travail avec Rick Rubin, en passant par les tournées où il partageait l'affiche avec Elvis Presley et Jerry Lee Lewis.
Tout n'est pas reluisant. Des années de mal-être, comblées par la défonce aux amphétamines et les conneries qu'il a pu faire sous leur emprise, dépendance dont il aura tant de mal à se sortir. Le tout avec un regard sans complaisance.
Puis son union avec June Carter, qui l'aidera à sortir la tête de l'eau pour enfin avoir une vie plus sereine.
Le style y est simple, droit, et vraiment facile à lire.
Ce bouquin est le support idéal du très bon film Walk The Line, de James Mangold, avec l'excellent Joaquin Phoenix, que j'ai revu par la même occasion.
Je viens d’entamer Neil Young, Une Autobiographie.
Arrivé à la moitié de l'ouvrage, j'ai découvert un homme avec des projets plein la tête (pas toujours liés à la musique), et comme Johnny Cash, aucune envie de prendre sa retraite.
Par contre, je trouve le style moins évident que le livre précédent, et même un peu moins plaisant. Peut-être est-ce dû au fait que j'apprécie plus Cash que Young ?
En tout cas, hâte de lire la suite...
Ce que j'aime dans ces livres, c'est bien entendu d'entrevoir l'envers du décors.
Découvrir les personnes, leur histoire, leur façon de faire, derrière l'oeuvre.
Et aussi connaître l'origine de telle ou telle de leur création, le pourquoi.
Et une fois Neil Young terminé, je pense me diriger vers celle de Keith Richards, dont on m'a dit le plus grand bien...
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2013 se termine bientôt, et comme beaucoup, j'aime réunir ce que j'ai pu faire cette année en terme de photos de concerts.
Globalement, je suis un peu moins satisfait que l'année dernière. Pas vraiment de "grosse" série à mon actif...
Cependant, quelques photos prises à part me plaisent...
Je constate que j'ai fait moins de blues, à mon grand regret.
L'association nivernaise qui organise les concerts auxquels j'aime tant aller connait quelques difficultés, et le nombre de ses concerts a un peu diminué.
De plus, ils ont fait un concert tout début décembre (qui avait l'air intéressant) mais auquel je ne suis pas allé, fatigué par un mois de novembre pendant lequel j'ai énormément fait de photos pour le journal, j'ai préféré rester au chaud chez moi pour souffler un peu.
J'espère que 2014 sera plus riche pour moi en musique sur douze mesures... Bonne nouvelle, l'association Jagoblues, qui anime en concerts blues la région dijonnaise, a eu l'excellente idée d'y organiser, fin juin, un festival dédié ! Ce sera une première sur Dijon, Elvin Bishop est d'ors et déjà annoncé, à suivre...
Hop, ma sélection d'une vingtaine de mes photos à retenir pour 2013 (le classement est chronologique, de janvier à décembre)
... et Joyeuses Fêtes !
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Comme tous les ans à l'approche de la fin d'année, je lance un petit rappel :
une majorité des photos présentes sur mon site (pas toutes, mais presque) sont disponibles sous forme de tirages papier originaux, chacun limité à 30 exemplaires, numérotés et signés.
Peut-être une idée cadeau, à offrir ou à s'offrir... :)
Plus de détails, renseignements sur la page dédiée que j'ai créé.
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Cette semaine j'ai couvert en photos, pour le journal, la première du nouveau spectacle interprété par le Dijonnais Yves Jamait, Tout Va Bien (Jamait chante Guidoni).
Il s'agit d'une partie du répertoire de Jean Guidoni adaptée par le metteur en scène Benoît Lambert et par Jamait.
Le chanteur est uniquement accompagné sur scène par une batterie et un piano. Le décor est lui aussi minimaliste, puisque tout noir et dépouillé.
Jamait et ses 2 musiciens, vêtus de sombre, sont maquillés, visage blanc et yeux détourés de noir.
Les morceaux de Guidoni sont saisissants de réalisme, parfois crus, parfois sensibles, et entre les titres l'interprète se laisse parfois aller à des textes déclamés.
La mise en scène est fine et juste.
L'ensemble est parfaitement prévu pour Yves Jamait qui, qu'on aime ou pas sa musique, est tout de même un très bon chanteur et une sacrée bête de scène, possédant une présence et une aura remarquables.
Le spectacle m'a tellement plu que j'y suis retourné ce week-end, mais cette fois sans appareil photo, en simple spectateur, histoire de profiter pleinement, dans le magnifique cadre du théâtre du Parvis St Jean.
Les représentations dijonnaises sont prévues jusqu'au 16 novembre, encore un peu de temps pour en profiter...
Tout Va Bien (Jamait chante Guidoni), Théâtre du Parvis St Jean, Dijon, novembre 2013 | |
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photo non libre de droits |
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Vendredi soir je suis allé faire des photos d'un concert pour le journal. Parmi les musiciens qui accompagnaient l'artiste principal, j'ai tout de suite repéré un nom qui me parlait : celui de Yan Péchin, guitariste.
Je vois son patronyme régulièrement, depuis des années, à côté de celui de grands de la musique française : il accompagne, entre autres, Jacques Hygelin, Miossec, Thiefaine, et a beacuoup tourné avec Alain Bashung.
Je l'avais déjà vu sur scène, mais encore jamais photographié.
Ce week-end, l'occasion était belle. La salle était petite, je me suis donc placé juste à ses pieds.
Je dois d'ailleurs avouer m'être beaucoup plus focalisé sur ce musicien que sur l'artiste principal du concert. D'ailleurs, la série photo que je mettrai en ligne lui sera uniquement consacrée.
Yan Péchin n'est pas un guitariste comme les autres. Bien sûr, il maîtrise l'instrument, comme beaucoup.
Mais son truc à lui repose plutôt sur les atmosphères, les ambiances, les couleurs musicales. Sa guitare miaule, gémit, hurle.
Le voir sur scène est également un spectacle en lui-même : longs cheveux bouclés, mince et élancé, il semble comme habité lorsqu'il joue.
Bref, le genre de musicien que j'aime, avec une personnalité qui lui est propre, une présence et une implication unique.
Au début je l'ai beaucoup photographié au grand angle, mais celui-ci n'ouvrant qu'à 2.8, j'ai ensuite opté pour mon 35mm 1.8, plus lumineux, afin de mieux faire avec les lumières, que je trouvais plutôt moyennes.
Je suis plutôt satisfait de mes photos... le traitement noir et blanc est en cours, je pense mettre tout ça en ligne bientôt...
Un petit aperçu ci-dessous en attendant la suite... stay tuned !
Edit : les photos sont maintenant en ligne !
Yan Péchin, Le Bistrot de la Scène, Dijon, septembre 2013 | |
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photo non libre de droits |
Yan Péchin, Le Bistrot de la Scène, Dijon, septembre 2013 | |
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photo non libre de droits |
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