Comme tous les ans, je suis arrivé après le début du festival, uniquement pour le week-end.
J'ai donc loupé, entre autres, les Espagnols de Suitcase Brothers, dont tout le monde m'a dit le plus grand bien.
Néanmoins, j'ai passé un bon moment, dès mon arrivée, avec Nico Wayne Toussaint en duo acoustique, accompagné à la guitare par l'excellent Michel Foizon.
Désolé si parfois le bruit des appareils photo t'ont dérangé Nico.
Je m'efforce, personnellement, de toujours faire attention à ne déclencher que pendant les moments forts en terme de couverture sonore, mais je comprends tout à fait qu'on puisse souhaiter le silence absolu, surtout en configuration minimaliste. En tout cas, merci d'avoir fait passer le message avec tact !
Dans Mama's Biscuit, j'ai ensuite retrouvé avec surprise des musiciens que je connaissais pour les avoir tous vu jouer, mais dans d'autres formations. Notamment Philippe Floris et Christophe Garreau, respectivement batteur et bassiste de Paul Personne il y a un paquet d'années, à l'époque des tournées La Route de la Chance, Comme à la Ville, ou encore Rêve Sidéral...
Longtemps que je n'avais revu le Belge Elmore D.
Environ 10 bonnes années, au festival de Cognac. J'avoue que j'en gardais un meilleur souvenir... même si j'apprécie le personnage.
La vraie bonne surprise est venue le samedi soir, avec French Blues Explosion. Je connaissais le batteur, le fantastique Pascal Delmas, pour l'avoir moult fois applaudi aux côtés des Rosebud Blue Sauce. J'avais vu le leader, Mr Tchang, il y a bien longtemps également, à Cognac.
Aujourd'hui, le groupe qu'ils forment avec le contrebassiste Fred Jouglas porte bien son nom : une explosion survitaminée, un vrai show qui décoiffe. Certes, tout cela n'a rien d'original (un blues funky très efficace), c'est clairement fait pour plaire à tout le monde, mais l'alchimie prend de suite et le public, moi y compris, en redemande.
Otis Grand était la tête d'affiche. Il était accompagné par les excellents Sugar Ray and the Gamblers, groupe italien qui était derrière Big Pete Pearson il y a 4 ans.
Le groupe joue vraiment bien, tellement bien qu'on se demande si ce n'est pas lui qui porte complètement le concert : Otis Grand ne chante pratiquement pas, se contentant de sa guitare. Très bon guitariste c'est vrai, mais parfois j'ai eu l'impression qu'il n'apportait au concert que le prestige de son nom...
J'ai ramené une petite série photo, pas inoubliable, mais qui s'inscrit dans une série de plusieurs soirées blues que j'enchaîne ces derniers temps (le festival de Talant en juin, les Nuits du Blues en mars), et, au risque de me répéter, ça me fait vraiment du bien de pouvoir me consacrer à ce style musical que j'aime tant...
(On cliquouille sur les photos ci-dessous pour accéder à la série complète)
Otis Grand, festival Blues en Loire, La Charité/Loire (58), août 2014 | |
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French Blues Explosion, festival Blues en Loire, La Charité/Loire (58), août 2014 | |
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M.Foizon & Nico Wayne Toussaint, festival Blues en Loire, La Charité/Loire (58), août 2014 | |
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Un petit mot pour signaler que je viens de faire quelques modifications à mon site internet : constatant que les appareils mobiles de type smartphones, tablettes... sont de plus en plus utilisés pour naviguer sur le web, et sachant que mon système de visionnement des galeries photos, jusqu'à présent fait en Flash, posait des problèmes de compatibilité avec ce type d'appareils, j'ai réalisé une version optimisée pour les mobiles des galeries photos, n'utilisant pas la technologie Flash.
Il s'agit d'un simple affichage vertical des galeries photos.
Désormais, l'appareil que vous utilisez pour surfer sur mon site est automatiquement détecté, et, si vous êtes sur un mobile, vous aurez donc l'affichage des galeries photos en mode compatible simplifié.
Par contre, si vous surfez depuis un ordinateur, les galeries s'afficheront de la même manière que jusqu'à présent, c'est-à-dire avec le système Flash.
Il y a, de plus, également possibilité de basculer manuellement vers la version mobile si toutefois votre appareil mobile n'était pas reconnu comme tel par mon site.
Si vous avez des remarques concernant ce changement (pardon, cette amélioration...), n'hésitez pas à me le faire savoir... :)
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Ce week-end j'ai assisté à la première édition du festival blues de Talant, non loin de Dijon, dont je parlais en mars.
J'ai été vraiment emballé par la deuxième soirée.
Ouverture sympathique avec Eugène "Hideaway" Bridges. Bon moment, bons musiciens, du spectacle au rendez-vous.
Shemekia Copeland ensuite. Déjà vue environ 5 fois au total, j'ai, malgré tout, été vraiment conquis par son set. Un vrai concert blues, péchu, sensible, sincère, avec un groupe qui lui est fidèle depuis des années. Arthur Neilson notamment à la guitare lead. Je connais bien ce musicien pour l'avoir évidemment vu aux côtés de Shemekia par le passé, mais, lui aussi, je continue d'être plus que séduit par son jeu.
Sans doute le plus rock'n'roll de tous les guitaristes blues. Le duo qu'il a fait en fin de concert avec le guitariste rythmique était de toute beauté.
Puis la tête d'affiche du festival est entrée en scène.
Elvin Bishop, pour sa première prestation en France malgré ses 72 ans, nous a servi un concert auquel je ne m'attendais pas. Un riche mélange de country, zydeco, blues, swing, le tout dans une ambiance très new-orleans, avec renforts de trombone et d'accordéon.
Concert très festif, très bons musiciens, l'alchimie a pris de suite.
Cheveux poivre et sel, regard espiègle, Bishop surprend par le contraste entre son côté "papy farceur" et un incroyable talent musical.
Pour les photos, je n'ai rien ramené de fantastique le premier soir, mais j'ai pu bien me rattraper le lendemain : je me suis fait plaisir, avec de bons sujets et un éclairage correct.
Encore pas mal d'images à traiter en noir et blanc (j'envoie au journal des clichés couleur, mais je ne présente ici que des versions noir et blanc), même si j'ai essayé pendant le concert de me limiter et de n'avoir que l'essentiel afin de ne pas rentrer avec des cartes mémoire surchargées...
Le tout sera en ligne prochainement, on patiente avec une poignée ci-dessous :
Edit : les photos sont maintenant en ligne sur cette page et celle-ci !
(2 séries qui ne sont pas forcément chacune 1 jour du festival...)
Elvin Bishop, Talant International Blues Festival, Talant (21), juin 2014 | |
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photo non libre de droits |
Shemekia Copeland, Talant International Blues Festival, Talant (21), juin 2014 | |
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Eugène "Hideaway" Bridges, Talant International Blues Festival, Talant (21), juin 2014 | |
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photo non libre de droits |
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Un aspect souvent méconnu, mais qui a une très grande importance quand on fait des photos de spectacles, c'est l'obligation de parfois respecter le silence.
Alors que, dans les concerts de musique amplifiée, il faut se protéger du volume très élevé à l'aide de bouchons d'oreilles, il y a certains spectacles pour lesquels on entendrait une mouche voler, comme en théâtre, musique classique, danse.
Il convient alors de réaliser les photos de manière à ne pas déranger le public (souvent très pointilleux), mais aussi les artistes sur scène (cette règle vaut aussi pour les musiques amplifiées, mais elle prend une toute autre dimension dans le cas que nous abordons ici).
Bien entendu, le petit "bip" produit par le boîtier quand la mise au point est faite doit être désactivé.
Mais le bruit produit par le réflex lors du déclenchement, lui, il faut faire avec.
Autant dire qu'avant d'appuyer sur le bouton pour faire la photo, il faut bien avoir préparé sa prise de vue, car le nombre d'essais est limité, voir inexistant.
Savoir reconnaître quelle sensibilité ISO il convient de choisir au vu de la lumière ambiante.
Savoir déclencher sur les temps forts en termes de volume sonore (quand il y en a), et, si possible, au moment où l'action du sujet est intéressante.
Faire preuve d'une extrême discrétion en ne se délaçant pas (une fois, en musique classique, obligé de changer d'angle de vue -en fond de salle-, j'ai quitté mes chaussures qui, mouillées, faisaient trop de bruit. J'ai tout de même réussi à me déplacer discrètement... en chaussettes !)
Le tout associé avec l'intensité lumineuse de la scène, plus ou moins faible, à considérer.
Cela fait vraiment beaucoup de paramètres à prendre en compte :)
Tout cela débouche sur des moments très longs, pendant lesquels on attend de pouvoir faire la photo. Parfois 20 minutes à attendre avant de pouvoir appuyer une fois.
En mars dernier, le pianiste russe virtuose Grigory Sokolov se produisait seul à l'Auditorium de Dijon.
Je couvrais le concert pour le journal. Ambiance intimiste, Chopin comme répertoire, éclairage presque à la bougie. Pas beaucoup de notes graves d'affilée (les meilleures en terme de couverture sonore).
Vingt minutes après le début du concert, j'étais à genoux derrière un fauteuil du fond resté vide, l'objectif posé sur le dossier afin de soulager mon poignet, l'appareil réglé au 1/40ème de seconde et à 2000 ISOs...
Ce soir-là, il m'aura fallu 40 minutes pour enfin avoir une photo exploitable (mais pas inoubliable), sur les 4 faites...
Parfois on parvient à faire la photo pendant la répétition générale, le filage, c'est moins tendu qu'en représentation... mais pas toujours faisable en terme d'emploi du temps.
Il y a quelques temps, un ami photographe m'a fait essayer une moufle anti-bruit (utilisée par les photographes animaliers), dont l'utilisation était plutôt convaincante et dont le prix (moins de 100 €) était plus abordable que celui des caissons dédiés (plus de 1000 € !). Je vais sans doute me décider à en faire l'acquisition...
Ci-dessous quelques photos qui m'ont valu de sacrées crampes aux bras :)
La Belle Escampette (théâtre), festival A Pas Contés, Dijon, février 2014 | |
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photo non libre de droits |
Cosi Fan Tutte (opéra), L'Auditorium, Dijon, mars 2012 | |
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Les Acteurs de Bonne Foi (théâtre), théâtre du Parvis St Jean, Dijon, novembre 2010 | |
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La Boîte Blanche (danse), L'Athénéum, Dijon, novembre 2011 | |
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photo non libre de droits |
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Un mot pour signaler que la magazine Chasseur d'Images, dans son numéro 363 daté de mai 2014, consacre un dossier de 18 pages intitulé "Photographier la Scène", illustré par les photos couleur du photographe bordelais Nikolas Ernult, ainsi que par les photos noir et blanc de votre serviteur.
L'idée de base du magazine était de réaliser un dossier sur ce sujet, écrit par un journaliste de la rédaction, et mis en images par deux photographes, l'un travaillant en couleur, et l'autre en noir et blanc.
Le choix des photos retenues a été donc fait afin de mettre en avant des associations d'expressions capturées par Nikolas et par moi-même.
A noter que je n'ai proposé au magazine, et contrairement à ce que j'avais fais pour Photofan en 2009, que des images autres que celles que je prends dans le domaine du blues.
Je ne me voyais pas présenter le même sujet, le même terrain de prédilection que celui qui m'avait déjà valu les honneurs d'un magazine national il y a 5 ans.
J'ai donc sélectionné des photos issues de celles que je réalise régulièrement pour le journal pour lequel je pige, et Chasseur d'Images a retenu de mon envoi une belle fourchette diversifiée et représentative de ce que je fais : du théâtre, de la musique classique, de la pop, du rock...
5,30 € en kiosques. (dossier des pages 70 à 87)
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