Sugar & Tiger est une formation dans laquelle officie Didier Wampas, leader du groupe éponyme. On le retrouve aux côtés de sa compagne au chant avec lui, mais également ses fils Arnold et Diego respectivement à la guitare et à la batterie, ainsi que Jean-Mi des Wampas à la basse.
Je possède leurs 3 albums, que j'apprécie vraiment.
Je dois dire que je suis fan de Didier Wampas en général, aussi bien avec le groupe pour lequel il est le plus connu, mais aussi avec ses projets solo (avec Bikini Machine, ou encore Didier Chappedelaine et ses Maudits Français).
Voir toutes les photos que j'ai pu en faire.
Et je ne parle pas des selfies, CD dédicacés ou encore set-lits récupérées. Je pense bientôt ouvrir un musée des Wampas :)
En ce printemps j'ai donc pu me faire plaisir à écouter un concert dont je connaissais par coeur tous les morceaux.
J'ai fait les photos que je voulais (exclusivement au grand angle et en contre-plongée), bref, c'était un moment privilégié pour moi !
Didier Wampas a toujours le sens de la scène et du décalé. Pas de prise de tête, que du rock'n'roll !
A noter une anecdote que j'ai trouvé vraiment chouette : la batteuse du groupe qui précédait a confié en coulisses avoir appris la batterie sur le titre Manu Chao des Wampas, c'est donc tout naturellement que Didier Wampas l'a faite monter sur scène en fin de set pour interpréter avec elle le titre en question !
Ma photo préférée est sans doute la première ci-dessous : le père et son fils côte à côte sur la même scène, une image que l'intéressé a lui-même apprécié sur les réseaux sociaux... :)
Sugar & Tiger, festival Wanagain, Clénay (21), avril 2019 | |
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photo non libre de droits |
Sugar & Tiger, festival Wanagain, Clénay (21), avril 2019 | |
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Sugar & Tiger, festival Wanagain, Clénay (21), avril 2019 | |
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La nouvelle édition du Talant International Blues Festival s'est achevée mi-avril.
Il y a eu de très bons moments.
J'ai bien aimé Nathan James en ouverture. Répertoire très agréable, bon chanteur au joli timbre, j'ai également apprécié qu'il se soit fabriqué lui-même cette guitare-washboard.
Kenny Neal a enchaîné ensuite. C'est bien, ça joue très bien, mais je trouve ça un peu plat, et surtout un peu long.
En semaine, l'harmoniciste américain Steve Guyger a mit un peu de temps à faire décoller son set, vraisemblablement marqué par une tournée européenne marathon (25 dates en 1 mois). Ensuite, deuxième partie de set, le rythme est arrivé et la sauce a pris dans cette petite salle du Crusoé, décidément propice au blues.
La légende vivante du blues Bobby Rush a, quelques jours plus tard, livré un show délirant. Le personnage, atypique, vaut vraiment le détour. Le spectacle est au rendez-vous, et derrière le côté fantasque, Rush est aussi un musicien captivant. L'homme sait capter l'attention par son sens du spectacle mais également par ses qualités musicales. Surréaliste, mais passionnant !
A noter en première partie les Dijonnais de Mojo Blues, qui ont livré un très bon concert de blues chicagoan.
Pour la dernière soirée à laquelle j'ai assisté, j'ai eu la surprise de voire Jean-Jacques Milteau ouvrir le bal avant un groupe parisien que je ne connaissais que de nom.
Milteau a offert un set acoustique très classique qui, je pense, aura surtout conquis le grand public.
La formation qui a clôturé le festival était Same Player Shoot Again. Il s'agit de la réunion de musiciens qui reprennent des standards de Freddie King.
D'emblée, l'excellente section rythmique a donné le ton. Impeccable de régularité et de puissance, elle a soutenu un extraordinaire duo clavier/guitare (Julien Brunetaud et Romain Roussoulière). Il s'agit de reprises, disons même adaptations, car, à aucun moment, je n'ai trouvé qu'ils étaient dans la copie conforme. J'avoue avoir pris un sacré pied à écouter ce groupe, à noter que leur moyenne d'âge doit tourner autour d'à peine de 30 ans... !
En fin de soirée, je me suis dit que Milteau avait bien fait de jouer en premier... :)
C'était donc la première fois que je me rendais dans le nouvelle salle talantaise de L'Ecrin. Le lieu est très bien, la scène, plutôt basse mais large, est ni trop grande ni trop petite. L'acoustique y est très bonne, et les lumières auxquelles nous avons eu droit étaient vraiment bonnes.
Donc, plutôt content de mes photos... !
Les photos :
- Same Player Shoot Again et Jean-Jacques Milteau
- Bobby Rush et Mojo Blues
- Steve Guyger
- Kenny Neal et Nathan James
Bobby Rush, L'Ecrin, Talant (21), avril 2019 | |
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Steve Guyger, Le Crusoé, Dijon, avril 2019 | |
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Same Player Shoot Again, L'Ecrin, Talant (21), mars 2019 | |
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Nathan James, L'Ecrin, Talant (21), avril 2019 | |
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Cet automne a été riche en concerts blues sur la région dijonnaise : Jagoblues en a organisé 3 en l'espace d'un mois !
D'abord une heureuse initiative avec un concert de zydeco.
Ruben Moreno et Dwight Carrier ont remplacé Dwayne Dopsie qui avait annulé sa tournée européenne. Accordéon et washboard ont fait sonner les rythmes des bayous au milieu du vignoble bourguignon. Si j'ai apprécié ce changement de style et de sonorités, je suis un peu resté sur ma faim musicalement : une impression de tournée montée à la va-vite.
Pour les photos, les instruments précédemment cités m'ont changé des guitares. Des expressions de visages un peu moins marquées, mais des choses intéressantes à faire quand même...
La tournée annuelle New Blues Generation 2018 est venue la semaine d'après.
Le spectaculaire Jamiah Rogers et la chanteuse Annika Chambers ont offert un show très musclé et dynamique. Rogers, au jeu de guitare très hendrixien, en fait des tonnes niveau jeu de scène, pour le plus grand bonheur des photographes ! Des photos dont je suis satisfait, même si ça a été dur de choisir entre toutes celles qui me plaisaient au moment de l'editing...
Enfin, la tournée Chicago Blues Festival a clôturé mes concerts pour cette année.
Mike Wheeler assurait la direction du lineup, et les invités étaient la chanteuse Peaches Staten et l'harmoniciste Omar Coleman.
J'avais déjà fait des photos dont je suis satisfait de Wheeler lors de sa venue en mars, je me suis donc focalisé sur les 2 autres artistes de l'affiche.
Je n'avais pas réussi à photographier Omar Coleman lors de sa venue également en mars. Les harmonicistes sont en général compliqués à shooter : leurs mains cachent le visage. De plus, Coleman porte chapeau et lunettes de soleil sur scène ! J'ai juste fait quelques photos de lui cette fois histoire d'en avoir, mais sans grande conviction.
Heureusement, j'ai pu ramener quelques portraits de Peaches Staten, ainsi que quelques vues du bassiste Larry Williams (gaucher qui joue sur une basse de droitier, cordée en droitier), qui sauvent cette série photo du Chicago Blues Festival
Au final, 2 séries photos dont je suis bien content, et une dernière plus en demi-teinte...
Tout est en ligne :
- Ruben Moreno et Dwight Carrier
- New Blues Generation 2018
- Chicago Blues Festival 2018
Dwight Carrier, Marsannay-la-Côte, novembre 2018 | |
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photo non libre de droits |
Peaches Staten, tournée Chicago Blues Festival, Marsannay-la-Côte, décembre2018 | |
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Jamiah Rogers, tournée New Blues Generation, Marsannay-la-Côte, novembre 2018 | |
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Cette année je ne me suis rendu au festival Blues en Loire que pour le dernier soir. Habituellement, j'y vais pour le dernier week-end, mais un bébé ça occupe :)
Pour mon unique soirée à ce festival, j'ai quand même assisté à un grand moment de musique.
La chanteuse américaine Diunna Greenleaf assurait le dernier concert.
Je l'avais déjà vue 3 fois par le passé, mais à chaque fois dans le cadre d'une tournée Chicago Blues Festival ou du genre, où elle n'était qu'invitée par une formation montée pour l'occasion.
Dans le festival nivernais, je l'ai enfin découverte avec un groupe qui lui était dédié, et avec son propre répertoire (j'avais déjà ainsi redécouvert Eddie Cotton Jr de la même façon).
C'est évidemment une chanteuse puissante, avec un grand charisme, qui ne se contente pas que d'envoyer ses titres, mais qui dirige également le groupe avec subtilité.
Excellente formation autour d'elle d'ailleurs : les formidables Danois Ronni Boysen à la guitare et Henrik Poulsen à la basse, musiciens pleins de style (chose rare pour un bassiste de blues).
J'ai été surpris de retrouver le très bon Français Pascal Fouquet à la deuxième guitare. Un peu comme si un chef étoilé devenait commis de cuisine. Mais cette distribution des rôles était en fait très logique, tant le niveau de Ronni Boysen est élevé. Et puis les 2 guitaristes ont prit des chorus sur tous les morceaux, chacun avec un phrasé différent, et donc complémentaire.
C'était vraiment un très très bon concert, qui ne m'a pas fait regretter de m'être déplacé à l'autre bout de la Bourgogne que pour un soir...
Les photos sont en ligne.
Diunna Greenleaf, festival Blues en Loire, La Charité/Loire, août 2018 | |
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Ronni Boysen, festival Blues en Loire, La Charité/Loire, août 2018 | |
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Pascal Fouquet, festival Blues en Loire, La Charité/Loire, août 2018 | |
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Ce mardi de fin avril, Jagoblues a eu la bonne idée d'inviter le duo américain Monster Mike Welch et Mike Ledbetter à poser ses valises à Dijon, au cours de leur tournée européenne.
J'avais déjà vu Mike Welch à La Charité / Loire en 2010, puis une autre fois à Talant, où il accompagnait je ne sais plus quel artiste.
Cette fois, il tourne depuis plus d'un an avec le chanteur Mike Ledbetter.
Leur CD Right Place, Right Time est vraiment très bon.
C'était donc l'occasion de faire des photos dans cette petite salle du Crusoé qui me plait bien.
Je dois avouer que ce concert est un de ceux qui m'a le plus retourné ces derniers temps.
Le duo fonctionne à merveille. Welch est un puissant guitariste qui n'en oublie pas pour autant le feeling, Ledbetter chante divinement bien, et tous deux possèdent un sens de la scène innée.
Ces musiciens affichent plus qu'une complicité, une réelle connivence, se connaissent parfaitement musicalement, et emmènent avec eux un public pourtant clairsemé.
C'était un très grand moment de musique !
Rien à redire sur l'accompagnement français : Fabrice Bessouat, Mig Toquereau et Damien Cornelis sont désormais des références.
J'ai pu faire les photos que je voulais, malgré mon objectif grand angle (bien fatigué) qui a définitivement rendu l'âme en tout début de concert. J'ai donc utilisé mon (encore plus vieux) 28/70 Sigma que je possède depuis ma période argentique (réglage manuel du diaphragme). Il manque un peu de piqué, mais m'a sauvé la mise !
Je suis vraiment très content des photos que j'ai fait, et encore plus heureux quand Mike Ledbetter himself en partage le lien sur sa page Facebook perso, avec le qualificatif de "Wonderful Shots" (voir capture ci-dessous) !
Edit Janvier 2019 :
Mike Ledbetter est décédé ce 21 janvier 2019. Difficile de réaliser qu'un tel talent s'en aille si jeune...
Monster Mike Welch & Mike Ledbetter, Le Crusoé, Dijon, avril 2018 | |
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Monster Mike Welch, Le Crusoé, Dijon, avril 2018 | |
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Monster Mike Welch & Mike Ledbetter, Le Crusoé, Dijon, avril 2018 | |
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Mike Ledbetter a visiblement apprécié mes photos :)
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