une majorité des photos présentes sur mon site (pas toutes, mais presque) sont disponibles sous forme de tirages papier originaux, chacun limité à 30 exemplaires, numérotés et signés.
Peut-être une idée cadeau, à offrir ou à s'offrir... :)
Plus de détails, renseignements sur la page dédiée que j'ai créé.
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Cette semaine j'ai couvert en photos, pour le journal, la première du nouveau spectacle interprété par le Dijonnais Yves Jamait, Tout Va Bien (Jamait chante Guidoni).
Il s'agit d'une partie du répertoire de Jean Guidoni adaptée par le metteur en scène Benoît Lambert et par Jamait.
Le chanteur est uniquement accompagné sur scène par une batterie et un piano. Le décor est lui aussi minimaliste, puisque tout noir et dépouillé.
Jamait et ses 2 musiciens, vêtus de sombre, sont maquillés, visage blanc et yeux détourés de noir.
Les morceaux de Guidoni sont saisissants de réalisme, parfois crus, parfois sensibles, et entre les titres l'interprète se laisse parfois aller à des textes déclamés.
La mise en scène est fine et juste.
L'ensemble est parfaitement prévu pour Yves Jamait qui, qu'on aime ou pas sa musique, est tout de même un très bon chanteur et une sacrée bête de scène, possédant une présence et une aura remarquables.
Le spectacle m'a tellement plu que j'y suis retourné ce week-end, mais cette fois sans appareil photo, en simple spectateur, histoire de profiter pleinement, dans le magnifique cadre du théâtre du Parvis St Jean.
Les représentations dijonnaises sont prévues jusqu'au 16 novembre, encore un peu de temps pour en profiter...
Tout Va Bien (Jamait chante Guidoni), Théâtre du Parvis St Jean, Dijon, novembre 2013 | |
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photo non libre de droits |
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Vendredi soir je suis allé faire des photos d'un concert pour le journal. Parmi les musiciens qui accompagnaient l'artiste principal, j'ai tout de suite repéré un nom qui me parlait : celui de Yan Péchin, guitariste.
Je vois son patronyme régulièrement, depuis des années, à côté de celui de grands de la musique française : il accompagne, entre autres, Jacques Hygelin, Miossec, Thiefaine, et a beacuoup tourné avec Alain Bashung.
Je l'avais déjà vu sur scène, mais encore jamais photographié.
Ce week-end, l'occasion était belle. La salle était petite, je me suis donc placé juste à ses pieds.
Je dois d'ailleurs avouer m'être beaucoup plus focalisé sur ce musicien que sur l'artiste principal du concert. D'ailleurs, la série photo que je mettrai en ligne lui sera uniquement consacrée.
Yan Péchin n'est pas un guitariste comme les autres. Bien sûr, il maîtrise l'instrument, comme beaucoup.
Mais son truc à lui repose plutôt sur les atmosphères, les ambiances, les couleurs musicales. Sa guitare miaule, gémit, hurle.
Le voir sur scène est également un spectacle en lui-même : longs cheveux bouclés, mince et élancé, il semble comme habité lorsqu'il joue.
Bref, le genre de musicien que j'aime, avec une personnalité qui lui est propre, une présence et une implication unique.
Au début je l'ai beaucoup photographié au grand angle, mais celui-ci n'ouvrant qu'à 2.8, j'ai ensuite opté pour mon 35mm 1.8, plus lumineux, afin de mieux faire avec les lumières, que je trouvais plutôt moyennes.
Je suis plutôt satisfait de mes photos... le traitement noir et blanc est en cours, je pense mettre tout ça en ligne bientôt...
Un petit aperçu ci-dessous en attendant la suite... stay tuned !
Edit : les photos sont maintenant en ligne !
Yan Péchin, Le Bistrot de la Scène, Dijon, septembre 2013 | |
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photo non libre de droits |
Yan Péchin, Le Bistrot de la Scène, Dijon, septembre 2013 | |
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photo non libre de droits |
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Depuis longtemps je m'étais juré de me plonger un jour dans l'écoute d'une certaine partie de l'oeuvre de Johnny Cash, disparu il y a 10 ans maintenant.
Jusqu'à présent, je me contentais d'un simple best of (The Legend of Johnny Cash).
Subjugué par ses reprises de U2 (One), de Nine Inch Nails (Hurt) et de Dépêche Mode (Personnal Jesus), -j'ai cru à leur écoute que Cash en était l'auteur original, tant il se les approprie- j'ai donc décidé d'explorer la dernière partie de la vie musicale de "l'Homme en Noir", la période Rick Rubin.
J'ai acheté d'un coup 3 CDs datant de la fin sa carrière : Solitary Man, The Man Comes Around, ainsi que l'album posthume A Hundred Highways.
Carton plein, ces 3 disques sont exactement ce que je cherchais.
Une country-folk sobre et chaleureuse, acoustique, avec un côté rustique.
Cash à cette époque était malade, affaiblit, sa voix y est éraillée, abîmée, mais gagne paradoxalement en intensité et en émotion.
L'ensemble, composé de nombreuses reprises variées et de compositions originales, rend une oeuvre, à travers ses 3 albums, poignante, envoûtante, avec des pistes parfois d'une noirceur inouïe mais d'une beauté saisissante.
J'écoute ces CD en boucle depuis une semaine. De nombreux titres y sont à tomber.
Johnny Cash m'a réconcilié avec la country.
Bien sûr, pas celle à costumes pailletés et autres kitcheries flamboyantes.
Il n'était pas "l'Homme en Noir" pour rien... :)
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Comme tous les ans, je suis allé faire mon petit tour au festival Blues en Loire. C'était d'ailleurs mon seul festival cet été. Envie de décompresser un peu...
Je n'ai assisté qu'aux 2 soirées de vendredi et samedi en salle, pas aux concerts en journée.
Comme je l'expliquais, j'attendais beaucoup James Harman.
Autant le dire de suite, l'harmoniciste californien m'a fait l'effet d'un pétard mouillé.
Il est d'ailleurs arrivé sur scène en s'excusant d'avoir la voix cassée, comme quoi il avait eu une soirée difficile le jour d'avant, expliquant ironiquement qu'on l'avait "forcé" à boire, chose dont il n'aurait pas l'habitude... (rires du public).
Renseignements pris, James et son pianiste de longue date se seraient envoyé à eux deux, la veille au soir, une bouteille entière de mirabelle, de celle qui réveille les morts, et qui déchausse les dents des vivants...
Forcément, difficile d'être frais comme un gardon le lendemain.
L'autre problème venait également qu'il n'avait jamais joué avec le groupe qui l'accompagnait. Ca se voyait, ça s'entendait.
Heureusement, l'Américaine Jersey Julie qui l'avait précédé sur les planches avait vraiment bien assuré.
Accompagnée par 2 Français, elle a offert un set qui m'a conquis. Mélange de country, rock, blues. Autour d'elle une contrebasse et une (excellente) guitare. Elle, en plus de chanter, tient le saxophone. Elle m'a fait penser par moments à Candye Kane, par son répertoire, sa gouaille, son énergie.
Le lendemain, j'ai aussi aimé Mz Dee. Notamment le groupe italien qui était derrière elle. Décidément, c'est la 3ème fois que je vois des excellentes formations italiennes blues sur ce festival, après, en 2010, le lineup de Big Pete Pearson, ainsi que Veronica and the Red Wine Serenaders.
Les French Blues All Stars clôturaient les concerts. Sorte de dream-team du blues français, elle réunit certaines des plus fines gâchettes hexagonales de cette musique.
C'est bien, ça joue bien, mais sans plus. Comme une impression de formation née que pour tourner, faire des reprises, et offrir du spectacle à qui n'en veut.
Ce n'est pas un mal en soi, mais j'aime avant tout les groupes qui ont leur propre personnalité.
Ceci dit, je suis toujours scotché par Thibault Chopin, bassiste hors-pair, qui, lorsqu'il empoigne une guitare ou un harmonica, nous offre toute la dimension de ses talents de musicien multi-instrumentiste.
Les photos que j'ai ramenées ne sont pas inoubliables, je les trouve plutôt moyennes. C'est comme ça :)
Stéphane Blanc, contrebassiste de Jersey Julie, festival Blues en Loire, La Charité/Loire, août 2013 | |
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